Quelques moments, quelques disciplines typiquement japonaises... 

- La cérémonie du thé ou sadô : Culte esthétique, c'est tout un rituel, il faut se tenir, passer le thé, boire, attendre...On le considère comme une displine mentale et une manière d'apprendre l'étiquette et les bonnes manières.

- L'art de la calligraphie ou shodô : Calligraphie à l'encre de chine. Leur écriture requérant de nombreux idéogrammes, certaines professionnels excellent dans cet art de dessiner des formes d'écriture même s'il n'est cependant pas possible d'atteindre une quelconque perfection selon eux. Je pratique cette discipline et croyez-moi, c'est extrêmement difficile mais gratifiant et d'une richesse culturelle particulière.

- L'arrangement floral ou ikebana : Cet art présente un des aspects esthétiques purement japonais. Servait initialement à décorer une pièce où se déroulait des cérémonies. On peut voir d'extraordinaires réalisations lors d'expositions et dans certains magasins, j'en suis particulièrement friande, je trouve ça magnifique !

- Les Bonsai : C'est l'art de cultiver les arbres nains en pot. L'art consiste à ce que l'on croit se trouver en présence d'un grand arbre avec une nature environnante recréée.

- Le théâtre Nô : Ce théâtre est caractérisé par un récitatif rythmique, une musique classique et les mouvements symboliques des exécutants. Les acteurs portent de somptueux costumes du XVe siècle et des masques pour indiquer les personnages qu'ils jouent même si le décor de la scène reste très simple pour souligner le symbolisme du drame.

- Le théâtre Kabuki : Le théâtre populaire. Les pièces de Kabuki combinent le jeu scénique, une déclamation rythmée appuyée par de la musique vive, des costumes splendides et des maquillages poussés. Point propre à ce théâtre : les acteurs sont exclusivement masculins.

- Le théâtre de marionnettes ou Bunraku : Théâtre de marionnettes qui ne sont ni à fil, ni à manchons mais chacune animée par trois manipulateurs en robes noires. Les mimiques des marionnettes sont, parait-il, extraordinaires. Le répertoire est le même que le Kabuki.

Et le Karaoké, le sumô, le judô (notamment) qui eux peuvent se passer de descriptions...

Photo choisie : une réalisation d'Ikebana